Dans une centaine de pays dans le monde (zones tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine), le paludisme tue entre 1 et 3 millions d’individus par an, selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Un danger à prendre au sérieux par les voyageurs, sans psychose mais avec prudence.
Chaque année, on estime à 7 000 le nombre de ressortissants français revenant infectés du paludisme à la suite d’un séjour sous les tropiques.
Comment attrape-t-on le “palu” ?
La maladie est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique de type « Plasmodium ». Quatre espèces de parasites au sein de cette famille de moustiques sont porteuses du palu, avec des degrés de dangerosité différents. Le Plasmodium falciparum, le moustique le plus dangereux, est responsable des cas mortels. Le Plasmodium malariae n’est pas meurtrier mais peut entraîner des rechutes jusqu’à vingt ans après la piqûre.
Le paludisme ne se transmet pas d’homme à homme, hormis dans un cas : une femme enceinte infectée peut contaminer l’enfant qu’elle porte par voie transplacentaire.
Les moustiques porteurs de la maladie sévissent principalement entre le coucher et le lever du soleil. C’est à ce moment de la journée (vers 18 h 00 sous les tropiques) qu’il faut être le plus vigilant.
Quels symptômes ?
En fonction des individus, les signes du paludisme varient. Ils débutent en général par des fièvres, 8 à 30 jours après la piqûre, qui peuvent s’accompagner de maux de tête, de vomissements, de transpirations intenses, de diarrhées, de tremblements. Autant d’états, signes de l’« accès palustre », dont la fréquence dépend de l’espèce de moustique responsable de la maladie, comme expliqué plus haut.
Cette maladie peut-être guérie. Lorsqu’elle est prise en charge rapidement, suivie de traitements adaptés (à base d’une molécule appelée “Artémisinine”, connue sous le nom d’ACT qui élimine les parasites présents dans le sang), on peut en guérir. Le coût élevé des ACT explique qu’ils ne soient pas encore répandus partout dans le monde, notamment auprès des populations les plus pauvres touchées par le paludisme.
Les précautions à prendre, avant, pendant et après le voyage
Avant toute chose, il faut savoir qu’il n’existe pas de traitement à 100 % efficace pour lutter contre le paludisme. Pour se prémunir contre cette maladie, il est donc recommandé de suivre un traitement médical, mais aussi d’adopter des mesures de protection drastiques pour se protéger des piqûres, à la fois pour ses vêtements et pour la peau.
– Le traitement :
Avant de partir dans une région à risque, il est conseillé de prendre rendez-vous chez votre médecin qui vous prescrira un traitement adapté à votre destination.
A titre d’exemple, pour un voyage au Kenya, le produit indiqué est la « Malarone » qui se présente sous forme de comprimé. Le traitement commence un jour avant le départ et se poursuit jusqu’à sept jours après le retour, avec un comprimé à ingurgiter par jour, à heure fixe, après un repas. Comptez entre 30 et 45 euros la boîte de 12 comprimés (en vente dans les pharmacies) uniquement sur ordonnance d’un médecin.
L’absorption du traitement peut entraîner des effets secondaires qui varient en fonction de chacun (troubles du sommeil, perte d’appétit, diarrhée, maux de tête…).
– Se protéger :
Il est recommandé de porter des vêtements longs et serrés aux extrémités (jogging par exemple) et de découvrir le moins possible sa peau. L’Institut Pasteur recommande l’utilisation d’un spray « Insect Ecran Vêtement » (10 euros le tube) à projeter 24 heures avant de porter les habits, pour leur permettre de sécher.
Une fois le vêtement imprégné, le produit reste actif pendant plusieurs mois, même après plusieurs lavages. Il faut savoir que 40% des piqûres interviennent à travers le tissu.
Il faut appliquer des répulsifs sur les peaux découvertes, et renouveler l’opération régulièrement (à la manière de la crème solaire), surtout par forte chaleur qui entraîne la transpiration, mais aussi après une douche par exemple. Rester en tongs autour du feu est proscrit. Le soir, la chaussure fermée est de mise.
Vérifier la bonne étanchéité de sa chambre. Les ouvertures sont-elles bien protégées ? La moustiquaire qui englobe le lit n’est-elle pas déchirée ? Ne pas hésiter à asperger la chambre d’insecticide pour plus de sûreté. Dans tous les cas, on n’est jamais trop généreux sur les doses de répulsifs et d’insecticides utilisées.
le paludisme est transmis par un moustique de type Anophèles et non de type “plasmodium” comme vous avez notifier ds ce article. Plasmodium est le nom du parasite qui déclenche les symptômes. tachez à rectifier!!!!!
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